Nous favoriserons la création d’emplois à Ploemeur en donnant la priorité au travail !
Un adjoint sera spécialement chargé de cette politique.
Nous nous appuierons sur les entreprises existantes, soumises à de trop lourdes charges.
Nous soutiendrons les entreprises qui font de la recherche (contacts avec l’extérieur).
Nous créerons un « Conseil économique » réunissant des représentants de tous les grands secteurs économiques de la commune.
Un « état des lieux » sera dressé avec les agriculteurs pour assurer l’avenir économique des exploitations, protéger les sols et les espaces naturels, économiser l’eau et gérer les déchets.
Des études seront menées dans le secteur de la pêche pour connaître l’état de la ressource dans les eaux littorales et mesurer la pollution due à l’urbanisation et aux activités industrielles en bord de mer. Des échanges seront organisés avec les professionnels et les pêcheurs plaisanciers pour valider ces résultats.
Nous développerons le tourisme en favorisant l’installation de structures d’accueil sur le littoral (création d’un port à sec et équipements de mise à l’eau) et dans la campagne. Nous veillerons à aménager les zones situées en bordure des plages, à assurer la propreté des plages, à embellir le littoral et les villages.
Nous nous donnons pour objectif, sur l’ensemble des plages, de reconquérir le « Pavillon Bleu » et d’obtenir, pour la commune, le classement en « Station balnéaire ».
Nous redynamiserons le commerce local grâce à des méthodes et un projet innovants. Nous proposerons aux commerçants un « contrat de développement » pour la durée du mandat. La restructuration, la modernisation et l’embellissement du centre commercial seront entrepris sans délai. La promotion des commerces du centre ville comme des villages de la côte sera systématique.
Nous favoriserons l’installation d’entreprises dans les secteurs des nouvelles technologies et des services : informatique, télécommunications, médias, nouvelles énergies, nouveaux matériaux, aéronautique et espace, robotique, biotechnologies, recherche halieutique, recherche médicale et pharmaceutique, appareillage et prothèses, nouveaux modes de transport…
Nous veillerons à mieux tirer parti de la présence de l’aéroport de Lann-Bihoué.Une quarantaine de délits sont enregistrés chaque semaine à Ploemeur.
Nous réagirons avec une extrême fermeté à une situation qui est devenue insupportable. Nous garantirons la sécurité au quotidien, pour tous, sur toute la commune.
Nous augmenterons le nombre de policiers municipaux et leur donnerons les moyens de remplir correctement leurs missions.
Nous examinerons l’opportunité d’installer des caméras de vidéo-surveillance dans les lieux publics sensibles.
Nous inviterons tous les Ploemeurois à participer à un « Grenelle de l’environnement » en vue d’élaborer une « Charte du développement durable ».
En matière de transports, la commune devra montrer l’exemple en introduisant dans son parc automobile des véhicules peu gourmands en énergie. Une action sera menée en direction de la communauté d’agglomération pour qu’elle utilise des bus moins polluants.
S’agissant de l’habitat, nous mettrons en place un service municipal de « Conseil » aux particuliers pour les aider à découvrir les nouvelles technologies et leur permettre de faire des choix adaptés à leurs besoins.
Nous inciterons les entreprises de pointe en matière d’éco-habitat à s’installer à Ploemeur.
Nous améliorerons le ramassage des ordures ménagères après consultation des usagers. L’été, un ramassage quotidien, sera organisé sur la côte, pour les emballages et déchets des restaurants et cafés.
Nous veillerons à préserver la ressource en eau potable, à éviter tout gaspillage, à inciter la population à récupérer l’eau de pluie, à protéger les zones humides, à éviter les rejets à la mer des eaux pluviales sans traitement préalable.Nous nous engageons à sauvegarder le Foyer-Logement de Breuzent, menacé de fermeture. Il continuera d’être ouvert aux personnes âgées valides. Toutes les chambres seront réhabilitées à cet effet.
L’établissement de Pierre et Marie Curie pourra lui aussi redevenir foyer-logement si le besoin s’en fait sentir.
Nous diversifierons les offres d’hébergement et de prise en charge des seniors, depuis le maintien à domicile jusqu’à l’admission en EHPAD en passant par des formules d’achat ou de location attractives.
Nous sommes favorables à la création d’un établissement de 40 à 50 places pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
La carte scolaire n’a pas varié depuis plus de vingt ans à Ploemeur. La ville s’est beaucoup étendue mais des déséquilibres sont apparus. Il faudra les corriger en complétant la carte scolaire là où des besoins se font sentir.
Nous réfléchirons à l’ouverture d’une petite résidence universitaire (40-50 chambres) pour accueillir des étudiants fréquentant l’Université de Bretagne Sud.
Le financement des écoles primaires privées fera l’objet d’un audit pour s’assurer que l’aide apportée par la commune est, comme le prévoit la loi, équitable par rapport aux aides dont bénéficient les écoles publiques.
Nous veillerons à offrir de nouveaux espaces de loisir pour les jeunes : nous réaliserons des aires de jeux pour les petits et un circuit VTT pour les plus grands.
Le ramassage scolaire sera réorganisé après consultation des parents et des chefs d’établissement.
Nous ferons du soutien scolaire un véritable service public organisé par la commune.
Nous ouvrirons un service municipal d’accueil et d’assistance aux personnes handicapées.
Une politique de logement adapté sera mise en place (rampe d’accès, ascenseur…).
Des aménagements seront réalisés en matière de voirie, de signalisation, d’accès aux bâtiments publics.
Nous agirons pour favoriser l’insertion scolaire et professionnelle des jeunes handicapés.
Nous veillerons à ce que la ville s’acquitte de son obligation d’employer 6 % de personnes handicapées dans ses services.
Nous veillerons à ce que les personnes handicapées puissent bénéficier en nombre suffisant d’auxiliaires de vie diplômés et spécialisés, et faire appel, en cas de besoin, à un dispositif d’aide nocturne.
Nous favoriserons l’installation de commerces et artisans pour la fabrication, la vente, l’installation et la réparation de matériels spécialisés.
Nous réaliserons un état des lieux des possibilités d’hébergement des handicapés et des familles accompagnatrices hors site de Kerpape.
Alors que des logements dits sociaux sont proposés dans la ZAC de Lomener à 120 000 Euros pour un T2 et 400 000 Euros pour un T5, nous mènerons une politique d’accès au logement pour tous !
Nous rechercherons une meilleure maîtrise du foncier pour permettre à toutes les catégories d’acheter pour construire.
Nous encouragerons la rénovation de l’habitat et les économies d’énergie.
Pour les jeunes ménages et familles à revenus modestes, nous interviendrons auprès des bailleurs sociaux pour obtenir des loyers compétitifs et des charges maîtrisées.
Nous inciterons les propriétaires privés à louer des logements rénovés avec l’aide de l’ANAH.
Nous ouvrirons un petit foyer pour jeunes travailleurs.
Le stade municipal de football date des années 70 et n’est plus adapté aux exigences de notre époque. Le terrain de Kerlir est mal entretenu. Tous deux devront être modernisés.
De nouveaux terrains d’entraînement seront créés pour le football, le rugby et l’athlétisme. Un état des lieux sera dressé pour les sports en salle.
Il n’est pas normal que les clubs sportifs de la commune soient logés dans des masures, des locaux techniques ou des sous-pentes. Nous construirons une Maison des sports pour reloger tout le monde convenablement et disposer d’un bâtiment fonctionnel avec des bureaux, une salle de réception, un bar, une salle de retransmission TV, une infirmerie.
Le bâtiment de l’Océanis a vieilli, il est peu fonctionnel et les aménagements intérieurs sont en mauvais état. La partie culturelle sera entièrement réaménagée. La piscine sera agrandie.
Une salle sera spécialement construite pour les manifestations des associations avec un matériel moderne (tables, chaises, sonorisation), une chambre froide, des appareils de cuisson…
Nous voulons relancer la pratique des sports nautiques au Fort-Bloqué. Pour cela nous favoriserons l’installation d’une école de voile ainsi que le développement de l’école de surf qui existe déjà.
Nous étudierons la possibilité d’ouvrir une salle de bal pour les danseurs amateurs.
Nous veillerons à protéger et mettre en valeur le patrimoine archéologique, historique architectural, religieux et militaire de la commune. Nous créerons un « Musée d’Art et d’Histoire » et veillerons à la protection des maisons anciennes du bourg et des villages.
Nous mettrons en valeur le « Patrimoine vivant » : ouverture d’un « Musée des Kaolins » et d’une « Maison de la Mer ».
La bibliothèque est un élément central de la politique éducative et culturelle d’une commune. Quel que soit l’intérêt historique et architectural de l’ancien Presbytère de Ploemeur, il est urgent de construire des locaux plus vastes et mieux adaptés à la lecture. Nous avons le projet de réaliser cet équipement en liaison avec les usagers car il est nécessaire de prendre en compte les attentes des différents publics : enfants, adultes, étudiants, handicapés, établissements scolaires… S’agissant du fond lui-même, au-delà de la bibliothèque générale, il serait intéressant de développer des domaines particuliers : journaux et revues, livres étrangers, ouvrages en langue bretonne, livres spécialisés (sciences, architecture, beaux-arts…). Des connexions informatiques devront être prévues avec les grandes bibliothèques accessibles sur le Net ou virtuelles. Enfin, il nous semble intéressant d’associer à la bibliothèque le service des archives et les fonds cartographiques municipaux ainsi que le Musée de la Presse.
En matière culturelle, nous encouragerons la pratique du théâtre, de la musique et de la danse. Nous favoriserons la diffusion à l’Océanis de films relevant de la catégorie « Art et Essai » ainsi que des dessins animés. Un espace « vidéo-amateurs » y sera associé. Nous encouragerons les chorales et associations à vocation musicale.
Nous soutiendrons la culture et la langue bretonne.
Nous encouragerons l’ouverture d’une galerie de peinture et d’une école de dessin.
Le maire doit être impartial dans sa gestion du personnel communal. Il doit respecter l’égalité hommes-femmes, non seulement dans la rémunération mais aussi dans le choix des affectations et la distribution des responsabilités.
Nous donnerons la priorité au dialogue social en veillant, d’abord, à un fonctionnement régulier des instances représentatives du personnel (CAP, CTP, CHS). Mais nous souhaitons aussi consulter les agents en cas de modification de l’organisation ou de fonctionnement des services. Nous nous engageons à respecter la volonté qui se sera ainsi exprimée.
Nous souhaitons permettre un véritable progrès social qui passe par une offre de formation améliorée pour les personnels et des promotions dans le cadre ouvert par les accords « Jacob » du début 2006. Nous souhaitons que le mérite et la qualité du travail soient mieux reconnus. Nous veillerons à améliorer l’action sociale en liaison avec les organisations syndicales.
Nous procèderons à un audit des comptes de la commune, dès notre arrivée, afin de connaître la vérité sur la situation financière de la commune et la faire connaître aux Ploemeurois !
La dette de la commune n’augmentera pas pendant toute la durée de notre mandat et diminuera si nous en avons la possibilité.
S’agissant des dépenses d’investissements majeures nous consulterons la population selon des formes à déterminer (téléphone, internet, SMS, moyens plus traditionnels...).
En matière d’impôts, la prudence sera de mise car la charge est déjà très lourde et nous avons le souci de préserver le pouvoir d’achat des Ploemeurois.
Nous devrons veiller à ce que la communauté d’agglomération soit gérée de manière plus économe pour alléger les charges qui pèsent sur les entreprises ploemeuroises (par le biais de la taxe professionnelle).
Nous demanderons la suppression de la taxe de séjour, peu rentable et source de tracasserie pour les propriétaires, hôteliers et gérants de terrains de camping.
Nous moderniserons le réseau routier tout en économisant l’espace.
Nous ne sommes pas des ennemis de la voiture. Comme tous, nous sommes à la fois conducteurs et piétons. Nous voulons faire un usage raisonnable de la voiture. Pour cela, nous pensons qu’il faut séparer les flux de circulation et avoir à la fois de vraies routes, de vraies pistes cyclables et de vrais trottoirs !
Sur les voies de transit (axes les plus importants, existants ou à créer) le conducteur doit pouvoir rouler à une vitesse raisonnable mais en toute sécurité. Il n’y a pas lieu de pénaliser 100 % des automobilistes parce qu’il y a 5 % de mauvais conducteurs. En revanche, il faut sanctionner fermement les « délinquants de la route ».
Sur ces routes, il conviendra de généraliser l’éclairage nocturne, rétablir les règles normales de circulation et aménager les « sautoirs », « chicanes » et autres obstacles dangereux pour tout le monde.
La route du Mourillon devra être réalisée, après 13 années de tergiversations ainsi que la liaison Le Fort-Bloqué- Centre Ville, qui se raccordera à la route du Mourillon.
L’essentiel des routes de la commune relèvera de la voirie de desserte. Sur ces routes la vitesse restera limitée, de véritables trottoirs seront installés pour la sécurité des piétons, des feux et des passages protégés permettront de traverser la chaussée en toute tranquillité, la circulation des vélos sera privilégiée sur un certain nombre d’itinéraires de promenade labellisés, dans les lotissements la priorité sera donnée à la sécurité des piétons (adultes ou enfants), en ville la circulation devra être, à la fois, facile et ralentie pour permettre la co-existence des différents usagers.
Il faudra, en urgence, régler le problème de la rue du Grazu, à Lomener, rétablir des voies normales de circulation dans le secteur du Gaillec et une voirie classique entre Kerroch et Le Courégant
Nous souhaitons réhabiliter la voie ferrée des kaolins, propriété de la commune : cette voie a été réalisée pour des raisons de sécurité en vue de limiter les transports de kaolin par camions vers la gare de Lorient et constitue un outil précieux en vue de la reconversion future des kaolins en permettant le développement d’activités nouvelles
Nous réaliserons un réseau de véritables pistes cyclables pour relier, en particulier, le centre-ville aux plages et nous aménagerons un chemin piétonnier du Centre Ville au Fort-Bloqué
La desserte de la commune par bus sera revue. Il faudra veiller à améliorer la desserte des établissements scolaires et des quartiers « oubliés », comme Kéraude, le nord de la commune ou la liaison Le Courégant-Le Fort-Bloqué, à prévoir des dessertes plus tardives pour les gens qui travaillent. Il faut enfin des liaisons rapides ce qui suppose, à côté des dessertes « omnibus », des liaisons sans arrêt, par exemple, entre Kerpape et Lorient.
Une liaison par bateau de Lomener à Groix ou en direction de la rade de Lorient serait très utile l’été et apporterait une activité supplémentaire au commerce local.
Il conviendra de mieux répondre aux besoins de garde d’enfants en horaires décalés.
Nous veillerons à développer au sein des centres de loisirs, de la maison des jeunes, les activités manuelles, artistiques, corporelles, et à favoriser l’émergence de projets. Il conviendra de privilégier l’engagement des adolescents dans les associations sportives.
Nous mettrons en place un conseil municipal des enfants.
Il importe de permettre aux familles les plus modestes de bénéficier des mêmes services que l’ensemble des familles. Une « journée d’accueil des familles » sera organisée.
Nous favoriserons l’information des consommateurs sur les choix en matière d’alimentation, les bénéfices d’une activité physique (campagne de sensibilisation, publications, points informations…). Nous veillerons à garantir la qualité de la restauration collective dans les établissements relevant de la commune. Nous veillerons à des conditions sanitaires irréprochables sur les marchés et lors des manifestations publiques.
Nous serons très vigilants sur la consommation d’alcool et de drogue sur la voie publique par les mineurs.
Le PLU sera révisé.
Il sera adapté pour favoriser le développement économique et la création d’emplois.
Un meilleur équilibre sera recherché entre le centre-ville et la côte, entre les zones urbaines et les villages, souvent sous-équipés.
Il faudra prévoir des « coupures vertes » entre les différents secteurs et éviter l’urbanisation « en tâche d’huile ». L’émergence de « quartiers » nouveaux sera favorisée.
De nouvelles zones seront ouvertes à la construction pour faire baisser la pression foncière et favoriser l’installation des jeunes ménages.
La commune renoncera, dans la plupart des cas, à son droit de préemption, qui freine les transactions et fait monter les prix.
Des aménagements sont à prévoir à Lomener : aménager d’urgence la rue du Grazu pour la rendre moins dangereuse et prévoir la réalisation d’une voie de contournement du village, restaurer et mettre en valeur le vieux village « Lomener plouz », des places seront réservées dans le port aux professionnels de la pêche.
Un bilan financier et architectural de la ZAC sera opéré.
Sur le littoral, dans les villages et hameaux il faudra :
Au Pérello, dégager les arches du petit pont de la cale, enlever les débris de béton résultant de la démolition du vivier, restructurer les parkings existants pour gagner de la place, améliorer l’éclairage public.
A Kerroch, renforcer le tissu commercial, mettre en valeur les maisons du village ancien, améliorer la voirie, ouvrir une Maison de la Mer, à la fois musée maritime local et espace dédié aux professionnels.
Au Courégant : programmer des travaux d’infrastructure pour rénover le mur qui entoure la plage, détruire, conserver ou conforter ce qui reste du Mur de l’Atlantique.
Au Fort-Bloqué : renforcer le commerce local, aménager une liaison entre le front de mer et l’étang de Lannenec, favoriser la construction dans les profondeurs du village, faciliter l’installation de jeux de plage.
Assurer la continuité et l’entretien du chemin des douaniers tout au long du littoral de la commune. En réserver l’usage aux piétons. Installer des bancs et aires de pique-nique.
A Kerham / Saint-Jude / Saint-Simon : renforcer la protection du site au regard de sa richesse archéologique, réduire les effets négatifs des réalisations récentes : parkings, voie « piétons/vélos », protéger et mettre en valeur les vieux villages.
A Kéraude, Le Gaillec, Kerlivio : prévoir une desserte par bus vers Lorient, mais aussi vers Ploemeur, améliorer l’éclairage public, abandonner le projet de route reliant le Mourillon à Lorient.
A Kerdiret, Kerbernès, Lann-er-Roch: prévoir un aménagement de « quartier ».
Après consultation des Ploemeurois, nous aménagerons le Centre commercial de Ploemeur et la liaison avec la Place de l’église. Le nombre de places de stationnement sera augmenté. Nous créerons un jardin public au centre de Ploemeur.
Le fleurissement sera amélioré et des arbres seront plantés le long des rues principales.
De nouvelles animations seront organisées : 2 ou 3 fêtes foraines dans l’année, un véritable « Marché de Noël » Place de Bretagne, des animations « hors saison », des salons et expositions, et pourquoi pas ? rétablir la fête de Saint-Mathurin !
Préalablement à toute réunion de quartier un ordre du jour sera diffusé.
Nous organiserons des consultations de la population sur les grands sujets intéressant la vie de la commune : plan d’urbanisme, action sociale, politique du logement, équipements sportifs…
Les projets de délibération soumis à l’avis du conseil municipal seront mis en ligne sur le Net avec les annexes et pièces jointes nécessaires au bon examen des dossiers.
Le recueil des actes administratifs de la commune sera également mis en ligne pour tous les textes soumis à une obligation de publicité : arrêtés de police du maire, permis de construire…
Un « cahier de suggestions » sera ouvert à la mairie et sur le Net sur lequel les citoyens pourront faire connaître leur avis et leurs suggestions sur le fonctionnement des services, les projets de la municipalité et leurs projets personnels pour la commune.
Des enquêtes de satisfaction seront réalisées.
Une fois par semaine, le maire répondra en direct au téléphone aux administrés.
Je vais vous faire part des différentes propositions et projets de développement durable énoncés dans notre programme et nos engagements, et apporter des idées nouvelles pour que la commune de Ploemeur soit un exemple en termes d’économie d’énergie et d’écologie.
Je souhaiterais, tout d’abord, rappeler un chiffre.
Il faut savoir que 58,5% des Français ont déjà entendu parler de Développement Durable mais que seuls 16% d'entre eux savent réellement ce qu'il signifie.
Définition du développement durable :
Le développement durable est « Un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
Ce qui est important ici c’est la notion de besoin.
Les modes de production et de consommation doivent respecter l’environnement humain ou naturel et permettre à tous les habitants de satisfaire leurs besoins fondamentaux : se nourrir, se loger, se vêtir, s’instruire, travailler, vivre dans un environnement sain…
Le développement durable appelle un changement de comportement de chacun (citoyens, entreprises, collectivités territoriales, gouvernements, institutions internationales) face aux menaces qui pèsent sur les hommes et la planète (risques industriels et sanitaires, changement climatique, perte de biodiversité...) et implique une compréhension claire des enjeux.
1. Je reviens sur l’idée du comportement de chaque individu, pour développer mon premier axe qui est l’éco-citoyenneté à Ploemeur
Dans notre programme, il est dit que nous proposerons à tous les Ploemeurois de participer à « un grenelle de l’environnement » en vue d’élaborer une « charte du développement durable ». C'est-à-dire favoriser l’exercice de la démocratie locale par l’instauration du dialogue et une concertation avec l’ensemble des partenaires. Il s’agit de mettre en œuvre une gestion plus participative de l’environnement, et impliquer tous les acteurs de la commune de Ploemeur dans les projets.
Le citoyen aura désormais son mot à dire en matière de nuisances visuelles avec la question du paysage (trop souvent encore arbitrairement abordée), des nuisances sonores (trop souvent reléguées comme nuisances secondaires) ou olfactives.
Mais pour s’investir, pour se sentir impliqué il faut être informé. Et pour informer, il faut communiquer, donc, par exemple, organiser des forums, faire circuler des questionnaires et, pourquoi pas ? publier des études qui sont de bons moyens de responsabiliser les citoyens sur les questions de développement durable.
Il me semble aussi important de sensibiliser à la protection de l’environnement dès le plus jeune âge. Il faut avancer dans cette voie dans les écoles et les collèges… mais communiquer sans préjugé idéologique, d’une façon originale et ludique : ex : un DVD interactif qui peut être remis à chaque enfant.
Aujourd’hui, il n'existe aucune certitude qu’un élève au cours de sa scolarité puisse bénéficier d'une réelle éducation à l'environnement et au développement durable.
Il convient aussi de promouvoir chaque semaine dans les cantines scolaires des repas incluant des produits issus de l’agriculture biologique.
Mais dans l’idée d’éco-citoyenneté, il y a aussi la responsabilité individuelle en matière de propreté des plages, été comme hiver, de tri des ordures ménagères et de respect des lieux publics.
2. Deuxième axe : l’habitat et l’urbanisme
Ce point est complémentaire du premier puisqu’une fois que nous avons informé, impliqué le citoyen, nous pouvons agir.
Dans nos engagements, nous proposons la mise en place d’un service municipal de conseil aux particuliers pour leur faire découvrir les nouvelles technologies et matériaux de construction. Le but est de permettre à chacun de faire des choix adaptés à ses besoins.
Faut-il aller jusqu’à créer un poste d’adjoint chargé du Développement durable ? La question mérite d’être posée, car la commune doit veiller à donner l’exemple, à rendre son administration éco-responsable, et en la sensibilisant aux enjeux environnementaux.
Pour les nouvelles constructions, il faut inciter la population à installer des sources d’énergie renouvelables, par exemple, pour le chauffage.
La géothermie est une énergie gratuite dont le rendement calorique est trente fois supérieur à celui d'un chauffage par l'électricité et qui permet d'éviter par an et par personne le rejet d’une tonne de CO2 dans l'atmosphère. Pourtant, alors que les installations au gaz et à l'électricité bénéficient d'un taux de TVA à 5,5%, la géothermie se voit taxée à hauteur de 19,6%. Cela reste un frein à son utilisation, même si cette méthode est rentable à long terme.
Il faudra également veiller à construire ou rénover les établissements publics en Haute Qualité Environnementale, dans la mesure où le surcoût initial ne sera pas excessif. Car, dans un premier temps, l’éco-habitat coûte plus cher que la construction classique !
3. Troisième axe : la préservation de l’eau
Dans nos engagements, il est dit que nous veillerons à préserver la ressource en eau et à éviter tout gaspillage. Ceci recouvre diverses actions comme :
a) Inciter la population à récupérer l’eau de pluie avec des systèmes de cuves qui peuvent être installées très facilement, inciter à la pose de chasses d’eau économiques (l'installation d'une chasse d'eau économique est un investissement rentable qui peut être amorti dans un laps de temps compris entre 7 mois et 5 ans) ; l’économie passe aussi par des petits gestes quotidiens (garder l’eau que l’on utilise pour arroser les plantes et les fleurs, grouper les lessives, ne pas laver à tout bout de champ et ne pas faire tourner les machines quasiment à vide…) ;
b) Protéger les zones humides ;
c) Eviter les rejets à la mer d’eaux de pluie qui n’auraient pas fait l’objet d’un traitement préalable ;
d) Et je parlerai brièvement des pelouses synthétiques. J’en ai vu quelques-unes dans certaines communes, notamment pour des golfs ou des aires de jeux. Il faut savoir que ce type de pelouse est identique à une pelouse normale en apparence et pour le toucher. Elle présente plusieurs avantages : pas d’arrosage, pas de mauvaises herbes donc pas d’utilisation de produits nocifs pour le désherbage. C’est un substitut écologique et recyclable.
e) Etudier de nouvelles méthodes de traitement des eaux usées : la commune de Redon a installé un système d’épuration qui fonctionne avec des panneaux solaires photovoltaïques. C’est un système innovant fondé sur un mélangeur qui assure le brassage de l’eau en décrivant une boucle en forme de huit. Ce sont les panneaux qui produisent l’électricité et qui alimentent le mélangeur. Ce système est une nouvelle réponse en matière de techniques d’épuration. Il permet d’apporter une oxygénation à l’eau.
En conclusion, je dirais qu’il faut gérer l’eau de façon plus rationnelle et intégrer la réflexion sur les économies d’eau potable dès la conception des projets.
4. Je terminerai par les transports d’un point de vue écologique
Nous avons prévu qu’en matière de transports, la commune devra montrer l’exemple en introduisant dans son parc automobile des véhicules peu gourmands en énergie (véhicule hybride, par exemple).
Une action sera menée en direction de la communauté d’agglomération pour qu’elle utilise des bus moins polluants.
Nous encouragerons également la circulation à vélo sur des circuits de promenade labellisés ou sur de vraies pistes cyclables, aménagées et sûres, pour relier, en particulier, le centre-ville et les plages.
La construction de nouveaux villages ou de « quartiers » avec de petits centres commerciaux (boulangerie, café, supérette …) permettrait aux personnes d’aller à pied ou à vélo chercher une baguette de pain, sans prendre la voiture. Idem pour conduire ou chercher les enfants à l’école.
Nous voulons "une ville à portée de main, une ville dense, une ville mixte permettant l'accès à pied aux services de proximité regroupés en quartiers, unités de voisinage... ".
Nous souhaitons également réhabiliter la voie ferrée des kaolins. Elle servira, en premier lieu, au transport des matériaux pondéreux en site propre, mais ce que je trouve intéressant c’est que l’on pourra envisager aussi son utilisation comme petit train entre la gare de Lorient et les plages du Fort-Bloqué, sur le modèle du « Tire-bouchon » qui existe entre Auray et Quiberon. Ce mode de transport est sûr, écologique et confortable. Je pense qu’il plairait aux surfeurs et aux jeunes que je vois régulièrement attendre leur maman faute de passages assez fréquents des bus.
Cela pourrait également inciter les adultes à ne pas prendre leur véhicule pour aller à la plage durant l’été. Le stationnement se fait de plus en plus difficile et dangereux sur la côte.
Ainsi, Ploemeur pourra-t-elle devenir une ville durable c'est-à-dire une ville consciente "que le facteur limitant de son développement est désormais son capital naturel".
Le bâtiment de l’Océanis a vieilli, il est peu fonctionnel et les aménagements intérieurs sont en mauvais état. La partie culturelle sera entièrement réaménagée. Il faudra prévoir un « foyer » qui resterait ouvert pendant les animations, pour se restaurer ou prendre un verre, avant, pendant ou après le spectacle.
Une salle sera spécialement construite pour permettre aux associations d'organiser des manifestations avec un matériel moderne (tables, chaises, sonorisation), une chambre froide, des appareils de cuisson…
Nous étudierons la possibilité d’ouvrir une salle de bal pour les danseurs amateurs. Par exemple, des bals les après-midis pour les fanatiques de danse dites "anciennes" ou des nouvelles activités comme un spectacle de danse "tectonik" pour les adolescents.
Nous veillerons à protéger et mettre en valeur le patrimoine archéologique, historique architectural, religieux et militaire de la commune. Nous créerons un « Musée d’Art et d’Histoire » et veillerons à la protection des maisons anciennes du bourg et des villages.
Nous mettrons en valeur le « Patrimoine vivant » : ouverture d’un « Musée des Kaolins » et d’une « Maison de la Mer ».
La bibliothèque est un élément central de la politique éducative et culturelle d’une commune. Quel que soit l’intérêt historique et architectural de l’ancien Presbytère de Ploemeur, il est urgent de construire des locaux plus vastes et mieux adaptés à la lecture. Nous avons le projet de réaliser cet équipement en liaison avec les usagers car il est nécessaire de prendre en compte les attentes des différents publics : enfants, adultes, étudiants, handicapés, établissements scolaires…
S’agissant du fond lui-même, au-delà de la bibliothèque générale et des différents supports vidéos ou électroniques existants, il serait intéressant de développer des domaines particuliers : journaux et revues, livres étrangers, ouvrages en langue bretonne, livres spécialisés (sciences, architecture, beaux-arts…). Des connexions informatiques devront être prévues avec les grandes bibliothèques accessibles sur le Net ou virtuelles.
Enfin, il nous semble intéressant d’associer à la bibliothèque le service des archives et les fonds cartographiques municipaux ainsi que le Musée de la Presse.
Nous inciterons les professeurs de français des collèges à se rendre plus souvent avec leurs classes à la Bibliothèque où nos collégiens pourront découvrir le monde merveilleux du livre. Ils pourront organiser l'élection du meilleur auteur contemporain, du meilleur ouvrage choisi parmi des thèmes précis ou un échantillon de livres.
En matière culturelle, nous encouragerons la pratique du théâtre, de la musique et de la danse. Nous avons à Ploemeur un potentiel de jeunes musiciens qui est insuffisamment mis en valeur. L'Ecole de Musique est un vivier de jeunes talents. Un concours sera organisé afin de repérer les meilleurs chanteurs, groupes etc. Chacun aura sa chance.
Il faudra organiser des festivals au cours de l’année sur des thèmes différents : Rock, Jazz, musique tsigane, classique ou celte… Il faut réveiller Ploemeur de sa torpeur hivernale et mettre de la couleur dans notre localité !
Nous mettrons en place des cours de danse. A ce sujet, un professeur serait préférable afin d'accompagner les danseurs dans leurs chorégraphies.
Nous favoriserons la diffusion à l’Océanis de films relevant de la catégorie « Art et Essai » ainsi que des dessins animés. Un espace « vidéo-amateurs » y sera associé. Nous encouragerons les chorales et associations à vocation musicale. L’été, des projections en plein air pourraient être prévues.
Nous soutiendrons la culture et la langue bretonne. L’ouverture de classes bilingues sera privilégiée.
Nous souhaitons l’ouverture d’une galerie publique de peinture où seront organisées des expositions temporaires des artistes locaux. L'été, des expositions en bord de mer, par exemple sur les quais de Lomener, seront installées. Les artisans d'art seront les bienvenus.
La maison des jeunes pourra nous aider à développer de nouvelles activités : théâtre, danse, arts plastiques, etc.
L’été, nous aimerions développer des animations sur la côte ploemeuroise en relation avec les bars, par exemple, qui organisent des soirées avec concert. Les jeudis de Ploemeur seront maintenus mais modernisés.
Et, pour finir, pourquoi ne pas découvrir Ploemeur en calèche ou à cheval ? Il existe un club équestre sur notre commune.
Voilà comment chacun devrait trouver sa place et satisfaire ses goûts en matière culturelle à Ploemeur au travers d’une offre variée et de qualité.
Ploemeur, une des 19 communes de la communauté d’agglomération du Pays de Lorient est-elle satisfaite de son appartenance à cet ensemble de 181 000 habitants ?
Examinons les avantages de cette intégration sur le plan économique,
qui est un des facteurs de la qualité de vie.
Normalement, nous devrions bénéficier d’un minimum d’investissements de l’agglomération, principalement dans les activités qui ont trait à la mer. Ce soir, au Courégant, pouvons-nous répondre positivement à cette question ? En ce qui me concerne, les seuls changements perceptibles sont les mouvements des marées ! En dehors de cela, où sont les investissements qui donneraient un plus au Courégant et à la commune ?
Alors faut-il trouver une réponse dans d’autres domaines plus « terriens » ? Là encore, une absence de réalisations, une véritable léthargie s’est installée. On attend ! Quoi ? On ne sait pas…
Pour le grand territoire de l’agglomération l’élan doit venir des décideurs et, plus particulièrement, du vice-président chargé du développement économique. Depuis plusieurs années, il s’agissait de Loïc Le MEUR. Ce vice-président gère les zones d’activité d’intérêt communautaire, les pépinières d’entreprises, les affaires portuaires ainsi que le Parc des expositions de Lann-Sévelin. C’est le meilleur poste pour défendre les intérêts de la commune de Ploemeur et pourtant, depuis plusieurs années, les investissements filent ailleurs.
Je citerai Guidel qui a bénéficié d’investissements lourds pour la création de la ZAC de Pen Mané. Aujourd’hui Guidel attire bon nombre d’entreprises de toutes tailles, de toutes activités…
A Ploemeur, l’équipe municipale n’apporte pas la preuve d’une réelle volonté dans ce domaine. Bien au contraire. Il suffit pour s’en convaincre de comparer les sites internet de Guidel et de Ploemeur destinés à attirer les investisseurs industriels, en présentant les services dont peuvent bénéficier les entreprises. A Guidel, il est possible de louer un bureau ou une salle de réunion pour 2 heures, une semaine…
Le site de Guidel a été mis à jour le 11 février 2008. Par contre celui de Ploemeur, date de 2004, ceci révèle l’intérêt porté par la municipalité actuelle à la vie économique de la commune.
Un autre signe est révélateur : la majorité des entreprises établies dans les zones d’activités de Ploemeur et les pépinières n’a reçu aucune visite des responsables économiques de la municipalité, manifestant ainsi leur peu d’intérêt pour les entreprises.
Il est plus que temps de reprendre les choses en main, d’agir auprès de la communauté d’agglomération qui encaisse la taxe professionnelle des entreprises ploemeuroises sans rien leur restituer.
Nous veillerons, en cas de victoire, à combler le déficit d’intérêts accumulés depuis des années. Nous renouerons des relations normales avec les entreprises qui constituent le tissu économique de Ploemeur. Un climat de confiance doit s’installer pour favoriser les investissements.
Nous favoriserons l’implantation d’entreprises dans le domaine de la recherche et du développement des énergies renouvelables : éolien, solaire, marée.
Nous aiderons les entreprises de construction de maisons et de bâtiments industriels à intégrer les nouvelles technologies dans l’habitat.
Nous désenclaverons les zones d’activités de façon à améliorer l’accès à la voie rapide et, si besoin, construirons les infrastructures d’accueil.
Nous équiperons toutes les zones d’activités en haut débit, indispensable pour la communication d’entreprise.