Correspondances


Lettre de Loïc Tonnerre à Mme Simone LION au sujet des "crottes de chien" sur la voie publique

Madame,
C’est avec beaucoup d’attention que j’ai pris connaissance de votre courrier à la liste PLOEMEUR INITIATIVES et LIBERTE où vous faites part de votre mécontentement à l’égard de déjections canines, autrement dit les crottes de chiens, sur la voie publique.
Vous soulignez les risques que font courir ces pollutions en matière d’hygiène et même de santé publique en raison des chutes qu’elles peuvent entraîner.
Je tiens à vous dire que nous partageons complètement votre analyse.
Ce ne sont pas les chiens qui sont en cause, évidemment, animaux fidèles et de compagnie, mais le comportement parfois irresponsable ou irrespectueux de leur maître.
Nous pensons qu’un effort d’information doit être fait en ce domaine, non seulement sur la voie publique mais aussi sur les plages, où les animaux sont en principe interdits, et si cela s’avère nécessaire des sanctions devront être prises.
La cohabitation entre les toutes les catégories d’usagers peut être assurée avec un petit effort de chacun. Nous y veillerons et ferons appel à la compréhension de tous.

Restant à votre disposition pour évoquer plus longuement ces questions si vous le souhaitez, je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mon plus sincère dévouement.

 


Lettre de Loïc Tonnerre à Mme Ivonig Le MERDY, Présidente d’Emglev Bro An Oriant

Madame la Présidente,
Par message électronique du 27 février vous interrogez la liste PLOEMEUR INITITIVES et LIBERTE sur ses idées et ses projets en matière de culture bretonne.
Tout d’abord, je voudrais rappeler que Ploemeur s’honore d’accueillir sur son territoire plusieurs institutions qui jouent un rôle très actif en faveur de la langue et de la culture bretonne : le conservatoire AMZER NEVEZ, le bagad PLANWOUR et le cercle TUD er MOR. Nous apporterons à ces organismes l’attention et le soutien qu’ils méritent, dans le respect de l’identité et de l’autonomie de chacun.
Nous nous souvenons aussi que Polig MONJARRET, rénovateur de la musique bretonne après-Guerre, et Pierrot GERGADIC, fondateur du Festival Interceltique de Lorient, ont habité Ploemeur et nous veillerons à leur rendre l’hommage qui est leur dû par leur collectivité d’adoption.
S’agissant de la Charte « Ya d’ar Brezhoneg », je ne la connais pas suffisamment pour prendre un engagement immédiat mais nous regarderons les choses de près pour voir s’il est de l’intérêt de la commune d’y adhérer. Nous sommes très favorables à l’enseignement du breton dans les écoles ploemeuroises. La responsabilité principale en ce domaine incombe au Conseil régional et nous verrons comment celui-ci peut nous aider.
Il est difficile d’avancer un chiffre en matière de soutien financier aux associations. Nous évoquerons cette question avec elles en fonction de leur programme et de leurs besoins. Nous faciliterons leur accès aux salles de spectacle et manifestations publiques organisées à Ploemeur. Nous ne pensons pas qu’il soit nécessaire de créer une « commission extra-municipale » permanente mais ouverts à la constitution de groupes de travail sur un sujet précis intéressant la langue ou la culture bretonne.

Je me tiens à votre disposition pour évoquer plus longuement ces questions, si vous le souhaitez, et vous prie d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de mon plus sincère dévouement.


Lettre de Loïc Tonnerre à Monsieur Roland CARRE, Secrétaire de l’Union locale CGT des syndicats de Lorient et sa région

Monsieur le Secrétaire,
Par courrier du 12 février dernier, vous m’avez interrogé sur les délégations de service public. Vous me demandez si la liste PLOEMEUR INITIATIVES et LIBERTE que je conduis en vue des élections municipales à Ploemeur est favorable à l’extension de ces délégations ou à un retour en régie de certains services.
Je voudrais, tout d’abord, vous répondre que la commune de Ploemeur – et ceci de longue date - n’est pas de celles qui concèdent le plus de services à des entreprises extérieures, qu’elles soient publiques ou privées. Nous n’avons pas l’intention de déroger à cette pratique qui semble convenir à la majorité de la population.
En effet, nous ne souhaitons pas avoir en ce domaine d’approche idéologique mais nous agirons de manière pragmatique. Le seul critère qui vaille à nos yeux est celui de la satisfaction des usagers qui s’apprécie au regard de trois éléments : la rapidité, l’efficacité et le prix du service rendu.
S’il apparaît qu’un service est mieux rendu en régie, c'est-à-dire lorsqu’il est effectué par des employés communaux, nous l’y maintiendrons et si nous devons mettre en place de nouveaux services publics, parce que la population les attend, nous procèderons à une étude comparative et nous choisirons le mode d’exercice qui répond le mieux aux attentes des usagers.

Restant à votre disposition pour approfondir cette question, effectivement très importante pour la gestion communale et intercommunale, je vous prie d’agréer, Monsieur le Secrétaire, l’expression de mes salutations les plus distinguées.

 


Lettre de Loïc Tonnerre au Président de l’Association Diwallerien chapel Saint Leonard

Le 3 mars 2008
Monsieur le Président,
Comme suite à votre message électronique du 28 février dernier, je voudrais vous apporter les réponses suivantes aux questions que vous m’avez adressées.
1) Quelle est votre position sur la vie associative ? Je pense que vous avez trouvé la réponse à cette question dans la lettre que j’ai adressée le 22 février dernier aux associations.
2) Comment concevez-vous la prise en compte de la parole des associations ? Les associations seront consultées sur les questions relevant de leur domaine d’intervention, c’est un point essentiel du dialogue que nous souhaitons établir avec la population tout au long de notre mandat. Je ne verrais pas d’inconvénients à ce que les associations s’expriment dans les supports de communication municipaux : bulletin municipal et site Internet. Tout cela pourra être évoqué lors de l’élaboration de la « charte des associations » dont nous avons parlé.
3) Embellissements et aménagements des villages : la préservation du caractère des villages de Ploemeur est un élément important de la politique de mise en valeur du patrimoine que nous entendons mener. Beaucoup d’erreurs et de négligences ont été commises dans le passé. Pour l’avenir, nous souhaitons y associer au maximum les riverains, notamment pour l’embellissement et le fleurissement  des villages !
4) Dépôts de déchets sauvages (sacs de poubelle, carcasse de mobilier…) : nous lutterons, bien évidemment, contre toute négligence ou actes délibérés de dégradation en ce domaine. L’information et la mise à disposition de services devraient permettre de limiter ce genre de dérives.
Je me tiens à votre disposition pour toute information complémentaire et vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de mon plus sincère dévouement.


Lettre de Loïc Tonnerre au Président de l’Association MESMAT, MUSEE DE L'ESCADRILLE DES SOUS-MARINS DE L'ATLANTIQUE de la Base de Kéroman

Monsieur le Président,
J’ai pris connaissance avec un grand intérêt de votre courrier du 15 février dernier et je suis heureux de pouvoir y répondre avec toute la précision voulue. Vous savez l’intérêt que je porte depuis longtemps à l’action de votre association et, plus largement, à la sauvegarde et la mise en valeur de la base sous-marine de Kéroman.
1) Nous ferons tout pour que le projet de musée du sous-marin, centré sur la mise en valeur du Flore, aboutisse rapidement.
2) Le rapatriement de l’étrave du Marsouin sur le site de la base sous-marine nous paraît également s’imposer.
3) S’agissant de la compréhension du site, tant pour les cinq années de guerre allemande, que pour les cinquante années d’utilisation du site par la Marine nationale, nous pensons qu’il faudrait, effectivement, prévoir un minimum d’explications ou un cheminement. Nous serions prêts à approfondir cette question avec votre association si vous le souhaitez.
4) Il me semblerait tout à fait justifié que votre association, qui fait tant pour la sauvegarde du site de la BSM et pour la conservation de la mémoire de ceux qui y ont travaillé puisse continuer à le faire gratuitement dans le bâtiment KIII. En tout été de cause, s’il advenait que votre maintien dans ces lieux n’était plus possible, je tiens à vous indiquer que la municipalité de Ploemeur, si je devais en prendre la tête, s’honorerait de vous accueillir dans notre commune et vous fournirait les moyens de poursuivre au mieux votre action.

 


Lettre aux commerçants

Le 22 février 2008
Madame, Monsieur,
Le développement économique et la création d’emplois figurent au premier rang des priorités affichées par la liste « Ploemeur Initiatives et Liberté » en vue des prochaines élections municipales à Ploemeur.
Nous entendons favoriser le développement du commerce et de l’artisanat dans notre commune. Convaincus que le progrès passe par l’action et l’innovation des chefs d’entreprises, nous veillerons, en cas de succès, à mettre à votre disposition les équipements, l’assistance et les contacts nécessaires. Nous nous attacherons constamment à mettre en valeur le commerce ploemeurois.
Dans cet esprit, nous serons à l’écoute de vos suggestions et de vos besoins, pour vous accompagner dans votre développement mais aussi pour trouver des solutions en cas de difficultés. Nous proposerons aux commerçants et aux artisans qui le souhaitent de signer collectivement avec la future municipalité un « Contrat de développement » aux termes duquel la commune s’engagera, au cours des six années à venir, à mettre en œuvre les moyens à sa disposition pour améliorer l’activité et l’animation commerciale.
Par ailleurs, nous souhaitons examiner avec vous les modalités de la restructuration du centre commercial, sa liaison avec la Place de l’église et, d’une manière générale, la modernisation des espaces commerciaux du centre-ville et des villages côtiers (Lomener, Kerroch, Le Courégant, Le Fort-Bloqué).
Si vous nous faites confiance, au sein de la future municipalité, un adjoint sera spécialement chargé de suivre ces questions.
Je me tiens à votre disposition pour vous en parler plus longuement si vous le souhaitez et, dans cette attente, vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mon plus sincère dévouement.


Lettre aux associations

Le 22 février 2008
Madame, Monsieur,
De longue date, les associations jouent à Ploemeur un rôle essentiel dans l’animation de notre commune et l’épanouissement de ses habitants. L’action irremplaçable des bénévoles et le dévouement des dirigeants sont un facteur d’intégration et de solidarité sans pareil. Soutenir leur action constitue une des priorités affichées par la liste « Ploemeur Initiatives et Liberté » en vue des prochaines élections municipales.
Le champ d’intervention des associations ploemeuroises est très large, leurs effectifs variables, les moyens mis en œuvre diversifiés. Pour autant, toutes ont des relations avec la municipalité et celle-ci se doit de définir une politique à leur égard dans le respect des principes de liberté, d’équité et de transparence qui sont le fondement d’une action démocratique.
C’est pour allier efficacité et impartialité que nous proposerons, en cas de victoire, aux associations que vous représentez d’élaborer ensemble une « Charte des associations » où seront exposées les règles de bon fonctionnement de nos relations futures. Des objectifs seront fixés, le suivi sera régulier et contradictoire.
Je me tiens à votre disposition pour vous en parler plus longuement si vous le souhaitez et, dans cette attente, vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mon plus sincère dévouement.


Réponse à l’AEP du Fort-Bloqué

Le 24 février 2008
Monsieur le Secrétaire,
J’ai pris connaissance de votre lettre du 14 février dernier. La liste PLOEMEUR INITIATIVES et LIBERTE partage très largement vos analyses et vos préoccupations. Je répondrai successivement à vos différentes questions.
Tout d’abord, s’agissant de l’avenir du Fort-Bloqué, je voudrais vous dire que celui-ci sera débattu avec les habitants eux-mêmes avant toute initiative. Des exemples récents n’ont que trop montré les conséquences fâcheuses qui peuvent résulter d’un manque d’écoute. Nous ferons de la concertation notre mode normal de fonctionnement : les réunions de quartier seront transformées dans leur objet et leur déroulement, des commissions spéciales pourront être mises en place pour suivre certaines questions…
Le Fort-Bloqué est déjà très urbanisé et connaît un développement régulier. Un des axes de notre politique d’aménagement est d’éviter l’urbanisation en « tâche d’huile » et de favoriser l’essor de véritables « quartiers » dotés de services publics et privés. Le Fort-Bloqué dispose déjà d’un certain nombre de ces services mais d’autres devront être installés : distributeurs automatiques de billet, boulangerie, coiffeur, et, pourquoi pas ?, quelques services sanitaires.
Mais il est bien évident que ces services ont besoin pour vivre d’une activité régulière toute l’année en sus de la période estivale. C’est pourquoi nous ne sommes pas hostiles à une poursuite « maîtrisée » de l’urbanisation : le secteur du Fort-Bloqué est très demandé et il y a nécessité d’ouvrir de nouvelles zones à la construction pour faire baisser la pression foncière qui ne permet plus aux enfants des Ploemeurois d’habiter Ploemeur. Bien entendu, le « caractère » des lieux devra être respecté car les maisons particulières dominent, sans exclure quelques constructions plus élevées qui pourraient trouver leur place en périphérie des zones actuellement bâties.
L’activité saisonnière devra être encouragée et soutenue par une action de la municipalité en matière d’accueil, d’information et d’animation. Nous souhaitons promouvoir les sports nautiques par l’ouverture d’une école de voile et le développement de l’école de surf ainsi que l’installation de jeux de plage pour les enfants.
Nous veillerons à la stricte propreté des plages et nous organiserons, l’été, le ramassage quotidien des ordures ménagères des restaurants et des cafés.
L’étang de Lannénec est un élément important de l’attractivité du village. Il est malheureusement sous-exploité. Nous pensons que l’étang doit être mieux signalé et qu’un itinéraire d’accès depuis le front de mer doit être balisé. Les abords mêmes du plan d’eau devront être aménagés pour rendre la promenade plus sûre. Des activités sportives : jogging, gymnastique, pêche… pourraient y être installées. Les bâtiments du Centre de loisirs (ex-Papillons Blancs) devront être restaurés.
La place des Goëmoniers est au cœur du village. Elle n’en est pas le centre. Son état général laisse à désirer, les toilettes publiques ne sont pas placées au meilleur endroit, le site est mal éclairé. Avec les habitants, nous aurons à imaginer les moyens de rendre cet endroit plus beau, mieux protégé et plus convivial.
Je crois qu’il est très difficile de protéger notre littoral contre l’érosion. Le littoral est un domaine vivant qui évolue et se déplace sans cesse. Ce sont les hommes qui, par leurs constructions, voudraient figer les choses mais la nature s’en moque : imagine-t-on qu’il y a 10 000 ans le niveau des mers se situait bien au-dessous du niveau actuel et que le « littoral » ploemeurois commençait au-delà de Groix, alors rattachée au continent ?
Beg-er-Lann sera protégée, comme tout le secteur qui s’étend entre le Fort-Bloqué et le Courégant, à hauteur de Kerham et Saint-Jude. Ce secteur a, malheureusement, subi de graves agressions au cours des dernières années, alors que la zone est classée « Natura 2000 » par la Commission européenne, lors de la réalisation par la communauté d’agglomération du Pays de Lorient d’une voie « vélos-piétons » d’une emprise démesurée et de parkings immenses qui ont bouleversé le paysage.
J’ajoute, pour terminer, que nous attachons une grande importance à la sécurité des biens et des personnes. Le Fort-Bloqué bénéficiera, comme les autres secteurs de la commune, des efforts très importants que nous entendons mener dans ce domaine, été comme hiver.
Loïc TONNERRE


Réponse au Président du Syndicat Agricole de Ploemeur

Le 16 février 2008
Monsieur le Président,
Vous me faites part de l’inquiétude des agriculteurs face à l’urbanisation de la commune et vous vous interrogez sur la place qui leur sera accordée demain.
Tout d’abord, je tiens à vous assurer que nous sommes attachés au maintien d’une agriculture vivante et diversifiée dans notre commune. C’est à la fois une question sociale : l’agriculture fait vivre des dizaines de personnes ; économique : cette activité crée de la richesse ; culturelle : les exploitants d’aujourd’hui sont les héritiers d’une longue tradition et contribuent à l’entretien d’un territoire façonné par des générations de paysans ; écologique, enfin, car vous êtes les meilleurs connaisseurs de la nature qui est votre outil de travail.
Nous souhaitons donc le maintien du plus grand nombre possible d’exploitations agricoles à Ploemeur et c’est pourquoi nous avons prévu de dresser contradictoirement avec la profession, et en premier lieu avec vous, un « état des lieux » de l’agriculture ploemeuroise en vue d’assurer la pérennité économique de vos entreprises. Je rappelle que nous ferons du développement économique et de la création d’emplois notre première priorité, cela commence par le maintien des emplois existants.
Cet engagement de concertation vaudra également pour la révision du PLU que nous entreprendrons sans délai. La terre est votre outil de travail et nous aurons à voir avec vous quelles superficies et quelles qualités de terres doivent être réservées à l’agriculture, pourquoi pas au travers de Zones Agricoles Protégées (ZAP), comme vous le suggérez.
S’agissant de la circulation et des moyens de transport, nous avons clairement pris position en faveur d’une modernisation du réseau routier, qui passe par une distinction entre voirie de transit, où l’on doit pouvoir se déplacer sans excès mais aussi sans obstacles inutiles, et voirie de desserte, où la vitesse restera limitée. Je sais que l’accès à certaines de vos parcelles suppose l’emprunt de petites routes et nous aurons à rechercher ensemble les moyens de concilier vos impératifs de déplacement et la tranquillité des autres usagers.
Nous aurons aussi à débattre des moyens d’économiser l’eau, et d’assurer la protection des sols et des espaces naturels.
Nous veillerons, enfin, à promouvoir une agriculture biologique avec ceux d’entre vous qui se sont engagés dans cette voie ou se proposent de le faire. D’une manière générale, nous souhaitons favoriser de bonnes conditions de travail pour les agriculteurs et des produits de qualité pour les consommateurs.
Loïc TONNERRE


Réponse à l’association Tarz Héol

Le 26 février 2008

Monsieur le Président,

Vous trouverez ci-après la plupart des réponses que ma liste souhaite apporter aux questions de votre association en vue des prochaines élections municipales à Ploemeur.

Au préalable, cependant, je souhaiterais, à mon tour, vous interroger sur deux points sur lesquels, il me semble, votre organisation n’a pas encore pris position.

La première concerne les travaux qui ont été conduits, l’année dernière, par la communauté d’agglomération du Pays de Lorient sur le site de Kerham-Saint Jude entre Le Courégant et le Fort-Bloqué. Il y a déjà quelques années, votre association s’était opposée, avec succès, à la réalisation de trois lotissements autour du golf de Ploemeur. On aurait pu alors penser que ce site naturel de la côte lorientaise, qui recèle de nombreuses traces d’un habitat néolithique, serait désormais définitivement protégé par les pouvoirs publics. De fait, la bande littorale a été incluse par la Commission européenne dans le périmètre protégé au titre de la directive Natura 2000 et la zone est devenue non constructible au PLU.

Mais non-constructible ne signifie pas non-aménageable et le maire de Ploemeur comme les autorités de la communauté d’agglomération du Pays de Lorient ont une bien curieuse notion de la défense du patrimoine naturel ! Les travaux particulièrement agressifs qui ont été réalisés sur une largeur de plus de 5 m et une profondeur de plus d’1 m pour la construction d’une voie « piétons-vélos » ont bouleversé le site, sa faune et sa flore. Quant aux gigantesques parkings qui ont été créés en trois endroits différents en pleine zone sauvage, ils sont contraires au bon sens et à l’écologie.

Il me serait agréable de connaître votre position sur cette affaire qui me paraît entrer dans le champ d’intervention d’une organisation comme la vôtre.

Ma seconde interrogation porte sur une affaire encore plus récente qui est l’abattage, toujours par la communauté d’agglomération et avec l’assentiment du maire de Ploemeur, des magnifiques peupliers du Ter. Ces arbres, en pleine santé, contribuaient depuis plus de 50 ans au charme de ce fond de vallée désormais condamné à accueillir encore plus de voitures…

J’aimerais, là-aussi, connaître votre avis de défenseurs de l’environnement sur cet abattage intempestif.

Je vous remercie, évidemment, de publier ces interrogations en même temps que les réponses que je vous fais aux questions que vous avez soulevées.

Je tiens, tout d’abord, à préciser que les points mentionnés ci-dessous seront mis en œuvre en concertation avec la population, surtout s’ils occasionnent des contraintes, des coûts pour la population ou des délais de mise en œuvre.
Nous avons clairement affirmé notre engagement en faveur du développement durable et pas seulement comme slogan de campagne, nos prises de position publiques sur les sujets évoqués plus haut en témoignent !
Nous souhaitons également sensibiliser la population et encourager les créations d’emplois liés au développement durable et, en particulier, dans le domaine de l’éco-habitat.
Certains membres de notre équipe y interviennent déjà de manière très efficace.

 

REPARER, RE-UTILISER, REDUIRE ET RECYCLER

 

oui

non

 

  1. Etes-vous prêt à réaliser un bilan énergétique des équipements collectifs existants ?
  2. Si oui, comptez-vous communiquer les résultats aux habitants ?

Oui, avec les solutions envisageables en rapport avec ces constats.

O oui

 

 

 

  1. Dans les années à venir, allez-vous proposer un programme ambitieux pour les économies d’énergie dans les bâtiments publics ?

Cela se fera en concertation avec la population compte tenu du coût initial de ces travaux et en fonction du bilan énergétique évoqué ci-dessus.

oui

 

 

  1. Avez-vous l’intention d’imposer cette démarche aux bailleurs sociaux oeuvrant sur la commune ?

Il vaut mieux essayer de les convaincre du bien-fondé de la démarche et, encore une fois, s’assurer de la rentabilité de l’opération. Des coûts de construction majorés signifient moins de constructions…
Les bailleurs sociaux ne sont que des relais de l’autorité publique qui doit veiller à la bonne fin des projets qu’elle lance. Sinon on n’aura ni les logements sociaux attendus par la population, ni les économies d’énergie : la ZAC de Lomener est un bon exemple, à cet égard, de ce qu’il ne faut pas faire !

non

 

 

  1. Avez vous l’intention de supprimer totalement l’usage des pesticides dans les espaces communaux ?

S’il existe des solutions écologiques de substitution aussi efficaces que les dispositifs actuels nous les mettrons en œuvre. Et cela d’autant plus que nous voulons assurer une très bonne qualité des eaux, qu’elles soient de bord de mer, souterraines ou de consommation.

oui

 

 

  1. Etes vous prêt à mener des opérations de sensibilisation visant à supprimer l’utilisation de produits phytosanitaires par les particuliers ?

et inciter à l’arrêt de leur vente dans les magasins Ploemeurois?
Nous mènerons des opérations de sensibilisation et d’information en direction du public.
Quant aux entreprises, nous n’avons pas à intervenir dans leurs choix. Cependant, plus la commune sera exemplaire, plus les habitants, qui sont aussi des consommateurs, orienteront leurs choix vers des produits écologiques, et plus vite s’amorcera un cercle vertueux en ce domaine.

oui

 

 

  1. Quelles mesures entendez vous prendre pour limiter la consommation énergétique de l’éclairage public ?

L’éclairage public est un élément essentiel de la sûreté et de la sécurité publiques. Nous veillerons donc à l’étendre partout où cela sera nécessaire. Nous ne pouvons pas transiger avec la vie ou la santé des Ploemeurois.

Pour autant, nous devons étudier toutes les solutions permettant de diminuer la consommation d’énergie (essentiellement électrique), par exemple en :

  1. Changeant les ampoules pour des solutions plus économes, si cela n’a pas été fait,
  2. Régulant l’éclairage public en fonction des heures et des périodes de l’année (si c’est possible ce que nous ne savons pas actuellement).

 

  1. Quelle politique d’achat envisagez-vous de mener dans l’approvisionnement des produits utilisés par les services de la mairie (produits respectueux de l’environnement ou issus du commerce équitable) ?

Ce point a déjà été évoqué. Nous veillerons à ce que les achats de la commune soient respectueux de l’environnement.

 

 

ECO-HABITER ET ECO-CONSTRUIRE

 

oui

non

  1. Etes-vous prêt à fixer un ratio énergétique par m² à ne pas dépasser dans les constructions ou rénovations de bâtiments publics et privés ?

Nous privilégierons l’information et la concertation. Nous ferons appliquer les directives mise en place dans le cadre du « grenelle de l’environnement ».
Si les Ploemeurois le souhaitent, nous inciterons à faire mieux, c’est tout le sens de la « charte du développement durable » que nous proposerons d’élaborer ensemble pour la durée de notre mandat.

 

 

  1. Pensez-vous prendre en compte les principes de l’éco-construction dans la délivrance des permis de construire ?

Là encore l’information doit prévaloir. Nous avons prévu de mettre en place un « service de conseil aux particuliers » afin de les aider à faire leurs choix.
La législation sur le permis de construire a d’autres finalités.
D’autant qu’il y a des besoins de construction urgents à Ploemeur. Tout retard ou complications supplémentaires ne peut que contribuer à alimenter la spéculation immobilière que la municipalité sortante a été incapable de maîtriser.

 

 

  1. L’éco-construction génère un surcoût. Est-il envisageable d’octroyer aux particuliers un prêt à 0 % couvrant ce surcoût ?

La question est à poser aux établissements de crédit, les communes ne « prêtent » pas comme vous le savez.
Maintenant une étude initiale bien menée réduit les surcoûts liés à l’éco-construction, notamment si l’on considère les économies d’exploitation attendues.

 

 

  1. Les futurs lotissements, dont celui de BRIANTEC, peuvent devenir des exemples en matière de développement durable.

Etes vous prêt à en faire des éco-lotissements ?

Dans l’absolu, l’idée mérite examen, mais nous ne nous prononcerons pas sur les projets de construction à Briantec avant d’avoir vu le dossier…

 

 

  1. Quels soutiens pourriez-vous proposer pour inciter les ménages à se tourner vers les énergies renouvelables en complément des aides régionales ou nationales existantes ?

Comme nous l’avons dit, nous accompagnerons les ménages en les conseillant pour leurs projets.

 

 

SE DEPLACER EN DOUCEUR

 

  1. Allez vous promouvoir le développement de la pratique du vélo dans la commune ? si oui, comment ?

Le vélo est un mode de transport qui n’est pas négligeable mais qui doit s’intégrer dans une réflexion d’ensemble sur les modes de transport à Ploemeur. Là aussi, nous mènerons cette réflexion en concertation avec la population.
D’autres modes de transport respectueux de l’environnement sont à envisager, comme le train (nous partisans de réhabiliter la voie ferrée des kaolins) ou les transports collectifs « propres ».

  1. Les pistes cyclables :

Les bandes actuelles tracées sur la voirie ne permettent pas une véritable sécurité des cyclistes. Allez-vous mettre en place une «vraie »  politique dans ce domaine, notamment sur les axes les plus fréquentés : Lorient-Ploemeur, Lomener-Ploemeur, Fort Bloqué-Ploemeur, Quéven-Ploemeur ?

Nous avons plutôt tendance à opter pour une séparation des flux de circulation, c'est-à-dire que nous souhaitons de vraies (et bonnes) routes pour les voitures et les bus, de vraies pistes cyclables (et des circuits labellisés) pour les vélos et de vrais trottoirs pour les piétons.
oui X non ¨

 

FAVORISER UNE ECONOMIE SOLIDAIRE

 

oui

non

 

  1. Etes-vous favorable à l’implantation d’entreprises d’insertion par l’économique ?
  1. Vous engagez-vous à limiter les achats de bois tropicaux dans les bâtiments publics ?

Nous appliquerons, là comme ailleurs, les engagements de développement durable que nous avons pris.

 

 

Comment attirer dans la commune des entreprises spécialisées dans le développement durable et les économies d’énergie ?
Cela fait partie de nos priorités comme nous l’avons dit.

 

VIVRE EN HARMONIE AVEC LA NATURE

 

  1. Etes-vous favorable à la densification urbaine, c’est-à-dire imposer un nombre d’habitants à l’hectare au moins supérieur à celui préconisé par le SCOT ?

Il est difficile de se prononcer sur cette question sans connaître les prémisses du raisonnement qui a conduit à une telle conclusion dans le SCOT.
Chaque commune a ses spécificités et nous devrons examiner la situation de Ploemeur telle qu’elle est avant de conclure. Là aussi, les Ploemeurois seront amenés à donner leur avis.

  1. Etes-vous prêt à interdire toutes cultures O.G.M. sur la commune ?

Cette question n’est pas, comme vous le savez, de la compétence des collectivités locales.

oui

non

 

SE NOURRIR DANS LE RESPECT HOMME-NATURE

 

  1. Etes-vous prêt à imposer un ou deux repas bio dans les cantines gérées par la municipalité ?

Imposer un ou deux repas « bio » n’est pas, à notre avis, la « bonne logique ». Il faut intégrer du bio, à qualité et coût égal (ou presque), de plus en plus dans les cantines.
Au-delà du bio il reste des problèmes de mauvaise habitudes alimentaires sur lesquelles doit se pencher la municipalité pour veiller à l’équilibre de l’alimentation en milieu scolaire.

oui

non

 

ASSOCIER TOUS LES ACTEURS

  1. Allez vous engager une démarche Agenda 21 spécifique à la commune ?

Nous proposerons à tous les Ploemeurois de participer à l’élaboration d’une « Charte du développement durable » pour la durée de notre mandat.

  1. Comptez-vous développer, avec les écoles et les associations, des actions d’éducation au développement durable ?

 

Oui, mais il faut être très vigilant sur l’impartialité de l’information diffusée en milieu scolaire. Il faut former le jugement des enfants et leur sens critique sans « a priori ».
Le ministère de l’Education est en phase de préparation d’actions qui vont débuter à la prochaine rentrée. Nous mettrons à disposition des ressources pédagogiques sur le site Internet de la Ville de Ploemeur, en complément de ce qui sera mis à disposition par le ministère.

  1. Une rubrique « éducation à l’environnement » peut-elle apparaître dans le journal municipal ?

 

Je préfèrerais « information », il ne faut pas prendre les citoyens pour des enfants.

oui

non

 

S’INFORMER SUR LES PROJETS PROPRES A LA COMMUNE

  1. Etes-vous favorable au projet de contournement nord-ouest de Ploemeur ?

 

  1. La création d’un espace dédié à l’éco-citoyenneté et à la protection de la nature est-elle envisagée ? (type « maison du développement durable ») ?

Nous ferons mieux avec l’ouverture d’un service d’accueil et d’information et la diffusion d’informations sur le site internet de la commune.

oui

non


  1. Avez-vous des projets pour la reconversion des kaolins ?

Si oui, lesquels ?
Nous nous interdisons d’avoir des projets sur l’avenir d’une entreprise en activité.

 

Loïc TONNERRE